Née d’une initiative lancée par deux intrapreneurs issus du Young Board d’Icade, Meryem Benabderrazik et Gaël Lebreton, et développée au sein du Pôle Nouveaux Services d'Icade Foncière Tertiaire sous la responsabilité de Xavier Bouyer, Imagin’Office se définit comme une nouvelle génération de bureaux pour les entreprises en mouvement. Pour Icade Foncière Tertiaire, cette offre complémentaire est un vecteur d’accélération de la commercialisation et de valorisation de ses immeubles. Imagin’Office permet également d’apporter des solutions concrètes en réponse aux nouvelles façons de travailler des entreprises.

La proposition de valeur d’Imagin’Office est multiple : création d’espaces sur-mesure, facilité d’usage pour le client en commercialisant des bureaux entièrement équipés et aménagés, ou design d’espaces collaboratifs dédiés à des clients déjà locataires chez Icade ou non. Les espaces Imagin’Office sont également ouverts aux entreprises qui souhaitent profiter uniquement des salles de réunion ou d’espaces évènementiels dans un schéma « à la demande ». 

L’équipe Imagin’Office gère de bout en bout ses projets, depuis l’identification de l’opportunité jusqu’au déploiement de son offre et l’exploitation des lieux, et ce dans des espaces en Ile de France et en Régions. 

Après de nombreuses interviews réalisées auprès de leurs cibles pour acquérir une connaissance approfondie de leurs besoins, les initiateurs de l’offre Imagin’Office nous livrent les résultats de leur enquête. 

 

Des besoins de solutions clés en main et flexibles pour les start-ups de moins de 30 salariés 


Sans aucune visibilité sur les mois voire les années à venir, le principal enjeu pour ces start-ups est de pouvoir s’adapter à des évolutions rapides d’effectifs. L’immobilier statique d’aujourd’hui ne correspond donc pas au besoin de flexibilité de ces jeunes entreprises en perpétuelle évolution qui s’orientent plus aisément vers des espaces plus flexibles et modulables tels que les espaces de coworking. 

En moyenne, 9 start-ups sur 10 échouent et, dans ce contexte, ces structures ne peuvent pas se permettre de perdre du temps sur des problématiques de déménagement ou de gestion de l’espace de travail. Elles doivent pouvoir changer de lieux de travail très facilement et s’y installer aussi rapidement. Les bureaux clés en main, appelés bureaux « plug and play » se développent de plus en plus pour répondre à leurs besoins. Ces entreprises voient l’immobilier comme un service et l’on doit leur mâcher le plus possible le travail pour qu’elles achètent des solutions clés en mains.

 

Des besoins d’espaces privatisés à l’image de la culture d’entreprise pour des start-ups allant de 30 à 50 salariés  


Alors que les start-ups de plus petite taille recherchent une totale flexibilité grâce à des solutions de bureaux partagés clés en main, les structures de taille plus importante ont besoin de solutions hybrides mêlant bureaux privatisés et zones tampons plus flexibles. En effet, dans des phases de fort développement, ces petites PME ont des enjeux de recrutement et de levées de fonds importants. Pour y répondre, des bureaux privatisés à l’image de la culture de l’entreprise sont essentiels pour attirer les talents et refléter une certaine stabilité qui rassurera les investisseurs. Des zones tampons restent tout de même essentielles pour conserver une certaine agilité et pallier des évolutions d’effectifs importantes. 

 

Des besoins d’espaces de travail satellites pour des grands comptes


Alors que la tendance était à la centralisation, on observe aujourd’hui avec la mise en place du télétravail, largement favorisé par le contexte de crise sanitaire, une nouvelle façon de travailler démultipliée et en dehors des sièges sociaux. De plus en plus d’entreprises du CAC 40 dont les sièges sociaux se situent en périphérie de Paris, ont recours à l’utilisation de postes équipés et flexibles en plein cœur de la ville. L’objectif est de proposer à leurs salariés une alternative pour faciliter leur mobilité et attirer les talents tout en limitant les coûts inhérents à une structure plus grande en plein Paris.

Ces postes peuvent aussi bien se trouver dans des espaces de coworking que dans des cafés, des restaurants ou des lobbies d’hôtel. Heineken a par exemple autorisé ses salariés à rejoindre un réseau de restaurants transformés en coffees coworking en dehors des heures de restauration pour y travailler. On passe en fait d’un modèle de bureaux fixes et centralisés à un modèle plus hybride et adapté à des formes de nomadisme ou de travail sur des plusieurs sites.

On constate également de plus en plus que ces questions sont au cœur des préoccupations de plusieurs corps de métier au sein de l’entreprise. De la Direction immobilière à la Direction des RH en passant par l’IT, le choix d’une solution immobilière qu’elle soit flexible ou pérenne nécessite l’engagement et la coordination d’un certain nombre de fonctions au sein de l’entreprise. C’est aussi bien sûr l’affaire des dirigeants qui se préoccupent eux d’une organisation du travail efficiente et d’espaces de travail qui « donnent envie » aux collaborateurs.

De plus, les contraintes imposées par le régime du bail commercial 3/6/9, qui seul ne serait plus adapté à ces modes de travail, a favorisé l’apparition de nouveaux acteurs et de nouvelles offres de bureaux dans un marché de l’immobilier en pleine mutation. Ces évolutions de besoins sont des opportunités à saisir pour Imagin’Office qui saura allier l’expertise de conception de lieux de vie et de travail d’Icade, avec le dynamisme d’une startup.

« Alors que la tendance était à la centralisation, on observe aujourd’hui avec la mise en place du télétravail, largement favorisé par le contexte de crise sanitaire, une nouvelle façon de travailler démultipliée et en dehors des sièges sociaux.  »

Xavier Bouyer Directeur Business Développement chez Icade