4 juin 2025 • Actualité
Vous voyez ces zones commerciales, souvent très artificialisées, à l’entrée de nos villes ? Trop souvent délaissées, elles pourraient pourtant devenir de vrais lieux de vie, d’accueil, de respiration. Le message est clair : 89 % des professionnels que nous avons interrogés avec la SCET jugent leur transformation indispensable. Urbanistes, commerçants, élus, promoteurs… Tous partagent ce constat. Mieux : chez les acteurs du commerce et de l’immobilier, ce chiffre grimpe à 91 % !
Ce que les répondants réclament en priorité, c’est simple :
La nature et la qualité architecturale arrivent en tête des attentes pour 60 % des sondés. Et près d’un répondant sur deux met en avant l’accessibilité en transports en commun et l’amélioration de l’expérience client, des vitrines aux parcours piétons.
Bref, on veut de la nature, du confort et de la beauté.
A l’heure actuelle, seulement 31 % des répondants évoquent l’accueil d’activités artisanales ou industrielles pour ces futures entrées de ville requalifiées. Et moins de 30 % parlent de la création de logements.
Mais attention : sans un peu plus de densité, les projets ne verront pas le jour. Le manque de foncier, les contraintes du ZAN et les besoins importants en matière de logement imposent une vraie réflexion sur la mixité des usages.
Il faudra donc convaincre, expliquer, construire une vision commune. Et surtout, réconcilier entrées de ville et centres-villes : ils ne s’opposent pas, ils se complètent.
Les lignes bougent. Les acteurs commencent à regarder autrement ces zones trop longtemps ignorées.
Mais sur le terrain, seuls 41 % des territoires ont lancé des études, et 30 % ont un projet de transformation concret d’une entrée de ville. Enfin, à peine 26 % estiment avoir les compétences pour mener ce type d’opération.
Repenser les entrées de ville, c’est bien plus qu’un chantier technique. C’est un levier pour mieux vivre, mieux respirer, mieux accueillir.
Mais cela demande une vraie impulsion collective. Des moyens, une vision, et un accompagnement adapté. Avec une certitude : une fois transformés, ces espaces peuvent redevenir des lieux de pause, de plaisir, de vie.
Et vous, quelle entrée de ville aimeriez-vous voir demain ?
Source : résultats de notre enquête nationale réalisée avec la SCET de janvier à mars 2025